✨ Photos bonus "Saint Elme" ! Avec en prime une photo prise ..

✨ Photos bonus "Saint Elme" ! Avec en prime une photo prise au tout début du premier compte Instagram pour le premier volume !
2023-12-16 08:30:01 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus "Saint Elme" ! Avec en prime une photo prise au tout début du premier compte Instagram pour le premier volume !
2023-12-16 08:30:01 +0000 UTC View PostSaint-Elme De Serge Lehman et Frederick Peeters, publié chez Delcourt. Le duo de choc de « L’homme Gribouillé » est de retour. Cette fois-ci pour une série et en couleur s’il vous plait ! Franck Sangaré, détective privé de son état débarque à Saint-Elme sur les pas d’un jeune fugueur. Une enquête, à priori facile, qu’il mènera avec pour acolyte, la peu ordinaire madame Dombre. Sauf que Saint-Elme, cette petite ville balnéaire qui a gagné rapidement en popularité ces dernières années, est un endroit… définitivement pas comme les autres. Voilà une série qui te mets l’eau à la bouche. Des personnages forts et énigmatiques, une ville surprenante et un scenario qu’on sent rudement bien mené. Le dessin de Peeters, toujours aussi maîtrisé, est transcendé par ses éclairages et ses choix audacieux de couleurs qui donnent une force et une présence incroyable à l’ensemble. Vu d’ici c’est une nouvelle pépite que nous prépare les deux comparses. Les 80 pages du premier volume se lisent toutes seules et te laissent dans un mystère pénétrant, qui te fera dévorer les 2 tomes suivant ! Si je ne dis pas de bêtises, le récit complet est prévu en 4 volumes, d'ailleurs ce dernier est sorti en septembre et je n'ai toujours pas eu le temps de le lire, mais quoi qu’il en soit, je sens déjà que je serrais triste de laisser cet univers derrière moi. Envie de découvrir Peeters (un de mes auteurs chouchou) avec d'autres BD ? Jette-toi sur « L’homme Gribouillé » superbe one-shot par les deux larrons. Ou le travail de Peeters en solo avec « Aama » ou « Lupus » pour de la SF très humaine ou encore son chef-d’œuvre en autofiction « Les Pilules Bleues ».
2023-12-15 08:30:02 +0000 UTC View Post✨ Aujourd'hui c'est magical girls, avec : The Midnight Order De Mathieu Bablet accompagné du collectif d’auteur du Label 619 Chez Rue de Sèvre A l’origine de Midnight Order se trouve sa première saison éditée chez Ankama, j’ai nommé « Midnight Tales » dont les volumes étaient sorti en 2018 - 2019. Entre-temps, le Label évolue et passe chez Rue de Sèvre. Il nous aura donc fallut attendre 3 ans pour avoir la fin du récit, publiée cette fois-ci en un seul tome. L’Ordre de Minuit régit en secret les groupuscules de sorcières à travers le monde, tandis qu’elles nous protègent de forces maléfiques ou de créatures étranges. Seulement certaines d’entre elles deviennent bien trop puissantes, parfois même pour leur propre sécurité et celui du monde. L’Ordre envoie alors Sheridan et Johnson, les neutraliser en leur tranchant les mains. Une pratique barbare qui va pousser Sheridan à se questionner sur ses missions pour l’Ordre. Patchwork d’histoires qui tissent un univers global de la magie et de son histoire à travers les continents et les cultures, les séries « Midnight » sont un savant mélange de tranche de vie, d’action et de fantastique qui en profitent pour interroger nos sociétés et leurs usages. La forme de BD courtes et de nouvelles écrites, nous permet de passer d’un graphisme à l’autre et de découvrir différents auteurs plus ou moins connu. Que dire ? Quand la première saison est sortie, le mouvement Me Too était en plein essor. Ce mélange de fantastique féministe et social en BD m’a tout de suite séduite avec son côté sombre, mais aussi optimiste au sein de cet ordre ou règne la sororité. Le style était un peu particulier mais j’aimais bien. Aussi quand la saison deux est enfin sortie j’avais hâte de m’y atteler. Mais pour le coup la magie n’a pas opérée. La qualité graphique est toujours au rendez-vous, avec des couleurs puissantes, et les personnages n’ont pas perdu de leur attrait. L’histoire retombe sur ses pattes et se termine. Mais alors quoi ? Est-ce parce qu’entre- temps, 3 ans ont passé, chargés entre autres, d’une pandémie mondiale et d’une sorte de morosité ambiante ? Parce que le scénario déjà écrit depuis un moment ne répond plus vraiment à l’actualité, à nos problématiques récentes comme ça a pu être le cas ? Ou simplement peut-être est-ce moi qui ai changé, qui suis peut-être plus blasée ? Je ne saurais dire. Et je suis la première ennuyée de cette chronique en demi-teinte qui ne ressemble pas à ce que je produis habituellement sur cette page. Et toi, qu’est-ce que tu en a pensé ? Tu les a lu ? Quel a été ton ressenti ? Vraiment ça m’intéresse et je suis curieuse d’en discuter avec ceux qui auront été au bout de cette histoire. Il n'y aura malheureusement pas de photo bonus demain, mais on se retrouve la semaine prochaine ! 😘
2023-12-08 08:30:01 +0000 UTC View Post✨ Les photos "sérious" qui collaient plus à l'ambiance de "L'été des Charognes".
2023-12-02 08:30:02 +0000 UTC View PostL’Eté des Charognes De Sylvain Bordesoules d’après le roman de Simon Johannin Chez Gallimard Pour une fois, je vous transcris ici la quatrième de couverture car elle résume parfaitement l’ambiance de cette bande dessinée : « Ici, c’est le « village de nulle part ». Là où l’on vit retiré et un peu hors la loi. Là où les enfants slaloment entre les pères ivres et les chiens errants, où l’été on apprend à dépecer les agneaux… Où trop souvent la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge. Là où l’amitié reste la grande affaire. Un jour pourtant, il faut partir, affronter le monde pour tenter d’échapper à cette enfance pleine de terre et de sang qui vous colle à la peau. » Cette lecture a été une claque. Violente, crue, réelle. Enrobée dans des mots de poète qui magnifient la dureté d’une telle enfance dans un tel milieu. Les auteurs nous raconte l’ennuie de quand on est gosse, les excès des adultes autour, une certaine violence banalisée et comment on apprend à tuer les agneaux. Une enfance à la campagne, dans les fermes au milieu de nulle part, sans avoir nulle part où aller, sans vue sur l’extérieure, sans encadrement réel. Accompagnée par le dessin presque « flou » de Bordesoules, les ambiances s’imposent entre ses couleurs, et les mots. Le manque de détails précis qui pouvait peut-être un peu déranger au début devient une bénédiction quand on rentre dans le vif du sujet, les couleurs et les mots suffisent. Toute cette histoire est comme un flottement, suspendu comme une attente, de quoi ? Peut-être d’un apaisement, d’une liberté, d’un droit au bonheur. C’est une lecture loin d’être facile, qui fait remonter les souvenirs, qui fait remonter des sensations, et pas forcément les plus agréables. Mais j’ai été transporté, saisie. Une fois commencé, je voulais absolument aller au bout, quel que soit l’issue, comme une non possibilité de retour en arrière. Pour finir, c’est une lecture à mettre entre des mains averties. Mais c’est un nouvel indispensable pour moi. Woaw.
2023-12-01 08:30:13 +0000 UTC View Post✨ Les photos bonus de "La Vengeance de Zaroff", avec le soleil dans la figure et quand tu attends patiemment que les promeneurs aient finis de passer 🤣
2023-11-25 08:30:03 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui on parle plat qui se mange froid avec : La Vengeance de Zaroff De François Miville-Deschênes et Sylvain Runberg Chez Le Lombard, collection Signé En 1932 sort aux Etats-Unis le film « Les chasses du comte Zaroff », adaptation d’une nouvelle de Richard Connell datant de 1924 « The most dangerous game ». L’histoire met en scène un comte Russe fortuné, passionné de chasse, exilé sur une île pour fuir la révolution. Mais le gibier insulaire représente un bien pauvre challenge pour un traqueur de sa trempe. Aussi le comte crée des naufrages, accueille les rescapés et leur propose un jeu simple : il va les chasser, s’ils arrivent à s’en sortir, ils repartent libre. Ça n’arrive jamais. Jusqu’au jour où un second chasseur atterri sur l’île avec sa compagne. Les auteurs sont partis de cette histoire pour en créer une suite, que l’on peut lire complètement indépendamment du récit d’origine : Zaroff, sorti en 2019. Vengeance, retour sur l’île, le chasseur traqué, le tout dans un one-shot de 88 pages, à l’atmosphère de jungle étouffante et un suspense incroyable. Zaroff fait parti de mes histoires favorites dans la collection Signé, et haut la main. Alors quand j’ai appris qu’ils sortaient une suite de la suite, j’ai tout de suite voulu la lire ! C’est ainsi que j’ai mis le nez dans La Vengeance de Zaroff. Nouveau récit complet, que l’on peut découvrir sans avoir lu le précédent (mais ce serait une grave erreur car c’est vraiment une lecture à faire). Cette fois-ci, exit la jungle étouffante et poisseuse, voilà le grand retour du comte sur son propre territoire : la Russie et son terrible hiver. Je peux le dire, Runberg a parfaitement réussi à relancer le personnage, et nous le présente dans un nouvel environnement, lui rajoutant, si c’est possible, encore un peu plus d’aura de prédateur invaincu. Le dessin classique et précis de Miville-Deschênes colle toujours aussi parfaitement à l’ambiance et nous y plonge avec une facilité déconcertante. En bref encore un coup de cœur qui réjouira les fans de suspense et d’action.
2023-11-24 08:30:57 +0000 UTC View Post✨ Le smile en plus pour la photo bonus de "Frontier" Beau week-end ! 😘
2023-11-18 08:30:43 +0000 UTC View PostFrontier De Guillaume Singelin au Label 619 chez Rue de Sèvres Alors comment dire, j’ai attendue cette BD avec une impatience grandissante. Teasée toujours plus par les illustrations que l’auteur postait sur son compte Insta, je n’y tenais plus. Quand il est enfin sorti je me suis ruée en librairie. J’ai attendu le bon moment pour le lire, et je n’en ai pas perdu une miette. Nous sommes dans le futur et la conquête spatiale a perdue en glamour. Une grande partie de la population vie dans l’espace, un grand nombre y est d’ailleurs né. Les grandes corporations se disputes les ressources et forent toujours plus la moindre planète à la recherche de matières premières, au détriment de l’écologie et du bien être de leur employés. Ji-soo ingénieure spatiale en guerre avec la firme qui lui a retirée son projet, Alex ouvrier sur une station et Camina ancienne mercenaire, vont voir leurs destins se rencontrer alors que tous commencent à s’interroger sur le système en place et sur leurs rôles en son sein. Bim. Voilà prêt de 200 pages de pur délice. De la SF comme on l’aime. Des personnages bien écrits, un scénario intelligent, une critique sociétale et le tout servit par un dessin hyper soigné qui regorge de détails. Des petits personnages tous ronds, tout mignons, qui évoluent dans un univers vaste et hostile, que ce soit l’immensité de l’espace, les étendues inconnues de planètes ou l’intérieur saturé de stations spatiales. Dans le pur esprit 619 l’objet est beau, en grand format et avec la volonté commune que partage le label avec les éditions Rue de Sèvres, le prix est plus qu’abordable pour une qualité d’ouvrage au rendez-vous. Aucune excuse donc pour ne pas vouloir le découvrir !
2023-11-17 08:30:01 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus "Hungry ghost".
2023-11-11 08:30:02 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui petite mine pour un livre touchant : Hungry Ghost De Victoria Ying chez Hachette roman graphiques Val veut absolument être parfaite. Lycéenne studieuse et discrète, elle contrôle tout ce qu’elle peut. Et surtout son alimentation. Sa mère lui répète depuis toujours « Tu ne manges pas, tu goûtes. ». La minceur semble être d’après elle, la clef du bonheur, de la beauté et de l’épanouissement. Une fille grosse ne pourra jamais être heureuse. D’ailleurs Val ne devrait sûrement pas manger tout ça. Sauf que socialement c’est très difficile de suivre le rythme de ses amis, qui vont au fast-food ou mangent des bonbons et de rester une gentille fille obéissante qui fera plaisir à sa mère. Alors Val commence à se faire vomir en cachette. Mais, un voyage scolaire à Paris et une tragédie dans sa famille vont soudainement tout remettre en question dans la vie de la jeune fille. Tu l’auras compris, le thème principal de ce roman graphique est les troubles alimentaires. L’autrice se sert de son expérience personnelle pour nous raconter cette histoire. Comme elle le dit : « Si Val n’est pas moi, j’ai été Val ». Elle va décortiquer une dynamique familiale, toxique sans le savoir, et ce qui peut traverser la tête d’une adolescente confrontée à des mots, qui se veulent pourtant bienveillants, mais qui prennent un tout autre chemin. Hungry Ghost c’est aussi une belle histoire d’adolescence et d’amitié et une quête d’amour de soi. Avec de faux airs de manga, le dessin est léger, simple et doux comme le choix restreint de couleurs pastelles, turquoise, rose, gris en plus du noir et blanc. Les dimensions et le papier rappellent le format roman et rend l’objet transportable et très agréable à lire avec sa couverture souple. Pour moi c’est une belle lecture, positive, à partager en famille et à mettre à disposition des adolescents dès la seconde moitié du collège.
2023-11-10 08:30:03 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus du volume précédent de "Filles Uniques" prise l'année dernière. Bon week-end !
2023-11-04 08:30:04 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui on se replonge en adolescence, face à l'adversité avec : Filles Uniques De BEKA et Camille Méhu chez Dargaud Elles sont cinq lycéennes. Toutes très différentes des ados de leur âge et du coup, toutes solitaires. Ça va les amener à se rassembler, à essayer de se comprendre, à tenir tête à l’adversité ensembles. Car si elles ont une chose en commun, c’est leur parcours de vie difficile. Au fil des albums ont s’attachera à l’histoire d’une fille après l’autre. Après Paloma et sa farouche indépendance, qui rejette le monde pour ne pas qu’il la rejette elle. La douce Céleste, si discrète qu’on l’oublierai dans un coin, mais à quoi cherche-t-elle à échapper au juste ? Sierra, la grande gueule, colérique et violente, le cœur à vif. Vient le tour de Paloma. La bonne copine sur qui on peut compter mais à qui on ne fait jamais attention. Qui dit oui à tout même si ça ne lui convient pas. Une discrète dans un corps solide qui subit le rejet de sa famille, en silence. En voilà une série qui a déjà fait parler sur les réseaux, et à raison ! Une BD après l’autres le duo BEKA nous emmène à la découverte de ces jeunes filles blessées. Fortes par peur d’être fragiles, par nécessité pour se blinder face au monde si peu accueillant qui jusqu’ici n’a pas été tendre. Mais qui auprès de celles qui deviennent leurs amies, retrouvent un peu de légèreté, voir même le sourire. Loin d’être réservé à un publique uniquement jeunesse (plutôt à partir de 12 ans), cette BD peut se lire en famille (mais ça te plaira aussi si tu lis seul.e hein…). Le dessin à la lointaine inspiration manga et les aplats de couleurs qui me paraissaient au départ, un peu froids, m’ont finalement vite embarqué dans la vie des ses filles, jouant sur le sombre et les couleurs, leur offrant des tenues qui font ressortir leur personnalité respective. Ce que j’aime le plus de cette série c’est le côté addictif. Tu t’attends à une série bateau pour ado, mais entre le passé des filles, leur travail au quotidien pour l’avenir et les diverses histoires qui se croisent, répondant à autant de questions qu’elles n’en posent… Mine de rien, arrivé à la fin de l’album, tu veux la suite ! Alors je t’invite à aller trouver cette série chez ton libraire ou en bibliothèque pour commencer à la dévorer. Moi j’attends déjà avec impatience l’histoire de Chélonia.
2023-11-03 08:30:32 +0000 UTC View PostIl paraît que c'est Halloween mais moi je n'ai rien préparé pour l'occasion 😶 Je te propose un set au naturel, toute nue au sol avec mon plus beau sourire pour toi et mes yeux dans les tiens 🥰 comme une invitation. J'espère que tu aimeras 😘 Expressions, sourire, regard, poitrine, fesses.
2023-10-31 08:30:12 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus "Musée", façon Le Penseur de Rodin ou La Femme piquée par un serpent de Clésinger revisités de loin. 💖 Mon petit doigt me dit que le set de ce mois-ci sera tiré de cette série de photos faites au sol...
2023-10-28 07:30:03 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui on regarde derrière les tableaux et les statues avec : Musée De Christophe Chabouté chez Vents d’Ouest. Passer du temps dans un lieu public, comme un musée et regarder les gens. Observer leur attitude, leurs gestes, épier leur réflexion. Quand je suis dans ce genre d’espace j’aime bien laisser traîner mes oreilles de temps en temps, ou m'arrêter dans un coin et observer les individus dans la foule. Autant le dire, Chabouté a dû passer un certain temps depuis le début de son œuvre à regarder les gens vivre. Pas en les suivant, mais juste le temps de leur passage autour de lui. Les observer quelques minutes furtives à un instant de leur vie. Et il capture les expressions et les attitudes avec beaucoup de justesse et une dose d’humour sans jamais moquer ou juger l’autre. Avec Musée, il prête son regard attentif aux œuvres exposées. Et nous, curieux, passionnés, ennuyés visiteurs qui les contemplons et les jugeons d’un œil plus ou moins révérencieux, nous nous retrouvons scrutés à notre tour. Quand les portes du musée d’Orsay se ferment et que les lumières s’éteignent, statues et tableaux s’animent soudain. Prenant vie, se dégourdissant les jambes, allant voir leur voisins et accompagnant les nouvelles acquisitions des différentes collections. Elles regardent à leur tour le monde. Tâchant de comprendre les réflexions entendues dans la journée ou de saisir la poésie ou l’absurdité du monde qui les environnent. J’aime beaucoup le musée d’Orsay, et également le travail de Chabouté. Ce noir et blanc puissant, détaillé, et son regard si particulier sur les gens. Alors les deux ensemble, ça a été un vrai régal que j’ai savouré une page après l’autre. J’ai adoré imaginer les œuvres se questionner sur notre monde et vivre leur vie toutes les nuits. Maintenant j’ai envie de retourner au musée, ces idées plein la tête et d’ouvrir un œil neuf et amusé sur la vie cachée de ce qui s’y trouve.
2023-10-27 07:30:10 +0000 UTC View Post✨ "Rock Cocks" photos bonus ! Bonne fin de semaine ! 💋
2023-10-21 07:30:21 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui une chronique rock'n'roll qui donne chaud ! The Rock Cocks De Brad et Leslie Brown chez Kinky un label Dynamite Je dois dire que lorsque mon ancien collègue m’a parlé de Rock Cock je n’ai pas hésité longtemps. Le thème, le format, le dessin, tout me parlait bien. Quand j’ai découvert qui était l’éditeur, autant le dire j’ai ouvert des yeux comme des soucoupes. Si on m’avait dit que ça sortait de la collection PornPop de Glénat ça ne m’aurait absolument pas étonné. Mais Dynamite ? Rien que le nom de l’éditeur me fait grimacer. Spécialisé en BD pour « adultes » (désolée je slalom entre les bots insta) écrites par des hommes pour des hommes, répondant au plus grand nombre de clichés possible avec des titres dont les scénarios en disent longs sur le chemin encore à parcourir sur l’égalité sexuelle et la vision des femmes dans l’imaginaire érotique de certains spécimens porteurs de prostate. Non, je ne suis clairement pas leur clientèle, au contraire même. D’où ma surprise de découvrir un titre aussi actuel et rafraichissant à leur catalogue. Je vais écourter ma diatribe ici, et parler de la BD. Steg et Suria, duo à la ville comme à la scène, galèrent à percer avec leur groupe de rock. Ils décident de plaquer leur quotidien merdique pour tenter le tout pour le tout en vivant d’amour, de sexe et de musique à l’arrière de leur camion en écumant les dates de concert dans des salles miteuses. En dernier recours ils participent à un concours dans l’espoir de remporter le gros lot qui leur permettrait de tenir à flots quelques mois supplémentaires. Et là le miracle à lieu : ils sont repérés par un label grâce à leur style puissant et sulfureux. Mais ce n’est que le début du chemin. Quand on me donne de la BD sexy, avec de vrais personnages et un scénario maitrisé, illustré par un dessin au poil et une sexualité représentative, je dis oui ! Humour, drama, suspense, amour, tout est là. L’histoire est géniale et les scènes torrides parsèment le tout sans arriver comme un poil dans le potage, même si, disons-le, quelques scènes restent gratuites. Tous les personnages sont érotisés de la même manière et c’est vraiment agréable. Les auteurs, eux aussi en couple, ont proposé cette série en webtoon avant d’être repérés et édités. Elle écrit, il dessine et ensemble ils signent ce petit succès dont j’ai plus que hâte de lire la session #2 !
2023-10-20 08:10:06 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui c'est voyage : Carole De Clément Fabre chez Dargaud « Ce livre, ce sera la tombe qu’on n’a pas trouvée. » J’adore le travail de Clément, et je pense l’avoir déjà dit plusieurs fois sur ce compte. La première fois que je l’ai rencontré il m’avait très brièvement parlé de ce projet, et la fois suivante également. Alors quand j’ai su que cette BD sortait, j’ai été heureuse qu’un projet porté aussi longtemps puisse enfin voir le jour. Et d’autant plus heureuse de pouvoir le lire. Clément signe sous ce beau format à la couverture chatoyante, une œuvre toute personnelle. Il y traite d’une partie de l’histoire de sa famille. Des ancêtres arméniens partie en exode en Turquie, puis en France. De ses grands-parents qui ont perdus une petite fille quelques jours à peine après sa naissance et dont la tombe a disparue. De ces racines culturelles qui sont les siennes sans jamais réellement l’avoir été jusque-là. Jusqu’au voyage en Turquie, avec son frère. Les pages aquarellées, les lignes douces, le caractère introspectif de cette quête familiale, tout dans cette bande-dessinée invite à prendre le temps de la lecture, de se poser. Elle amène également à s’interroger sur sa propre famille, et m’a personnellement donné envie d’aller voir la Turquie. C’est une tranche de vie qui parlera à de nombreuses personnes en quête d’identité ou de racines. Si le sujet n’est pas forcément léger, le traitement que lui donne Clément ne l’appesanti pourtant pas. Au contraire, cette enquête en forme de vacances amène une certaine légèreté et un peu de distance avec délicatesse. C’est une histoire que je recommande avec grand plaisir et je t’invite à aller voir les autres BD de Clément pour découvrir encore d’autres facettes de son superbe boulot.
2023-10-13 07:43:52 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui, petit pépite de bonne humeur ! Monsieur Léon De Julien Solé et Arnaud Le Gouëfflec chez Fluide Glacial Monsieur Léon, à un boulot, comme tout le monde, dans le train-train quotidien et le gris monotone de la ville. Rien de très excitant. Mais derrière le costume cravate assommant, quand Monsieur Léon rentre chez lui, c’est soudain une oasis de bonheur. Musique, petits plats, activités en tous genre, caleçon hawaïen et du temps pour rêver. Pour Monsieur Léon, sortir de confinement a été cruel. Mais il a pu rencontrer Mademoiselle Sophie sa voisine. Une oasis de petits bonheurs et de sourires, voilà l’effet que m’a fait Monsieur Léon. Très honnêtement je ne m’attendais pas à grand-chose, mais ce personnage haut en couleur, qui m’a un peu rappelé Gaston Lagaffe, m’a rendu légère et joyeuse. Julien Solé joue d’ailleurs très bien de l’ambiance avec des gris ternes en opposition à des couleurs éclatantes dans son dessin foisonnant de détails. A la fois cartoon et poétique, cette histoire nous fait passer d’une émotion à l’autre tout en douceur. Parfait pour passer un beau moment de détente hors de la grisaille qu’on trouve parfois entre nos deux oreilles.
2023-10-06 07:30:12 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus "Echecs". Et toi, quelle pièce es-tu ?
2023-10-05 07:30:13 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui c'est chronique et concours sur Instagram avec le superbe : Echecs De Victor L. Pinel chez Grand Angle Sur un échiquier, chaque piève à sa place, son rôle attribué et sa dynamique. Dans la vie c’est pareil. Tout le monde se déplace, se croise, se rencontre, dans un ballet dont nous sommes loin de pouvoir contrôler les répercutions sur les vies des autres. Victor L. Pinel, dont j’avais déjà rencontré le dessin chez Grand Angle pour les illustrations de différents très bons scénarios, avec « Puisqu’il faut des hommes » sur la guerre d’Algérie et « Le Plongeon » sur les maisons de retraite (les deux valent le détour, n’hésites pas à te pencher dessus), revient avec une nouvelle BD. Et il faut croire que Victor aime se compliquer la tâche puisque pour sa première bande dessinée en solo il choisit d’écrire un récit choral avec une multitude de personnages, le tout en 175 pages. Et c’est une réussite. J’ai passé un excellent moment de lecture et je suis ravie de pouvoir t’en parler aujourd’hui. Les personnages sont nombreux, tous avec des vies et des dynamiques complètement différentes, et ils ne le sauront jamais, mais l’ensemble de leurs actions va changer la vie des autres. Je me suis attachée à tous ces personnages, la star de série malheureuse, la vieille acariâtre abandonnée dans son EHPAD, le jeune rêveur, le couple encrouté dans une routine qui ne lui convient pas, l’amoureux délaissé, la musicienne sans attache, etc. Tous sont bien écrits, avec leurs particularités, mais aussi des rêves, des chagrins et des désirs. Ils prennent vie sous le crayon délicat de l’auteur. Le récit particulièrement bien mené est très clair, prenant et dernier chapitre qui nous révèle les ficelles de l’histoire est brillant. Ni plus ni moins qu’un vrai coup de cœur.
2023-10-04 07:30:15 +0000 UTC View Post✨ En plus des Photos bonus "Batman The Knight", voici le set de fin du mois, qui continue dans la même ambiance mais sans livre. 😏🥵 Poitrine, fesses.
2023-09-30 07:30:04 +0000 UTC View Post📚Vendredi, c'est chauve-souris : Batman The Knight De Chip Zdarsky et Carmine Di Giandomenico Chez Urban Après l’assassinat de ses parents, une rage insondable habite le jeune Bruce Wayne qui décide de s’atteler à une seule mission : devenir plus fort, devenir plus intelligent, maîtriser tout ce qu’il pourra pour protéger sa ville. Si dans un premier temps, l’aide et l’encadrement d’Alfred lui donne une base et une direction, rapidement en se rapprochant de l’âge adulte, l’orphelin sent qu’il va devoir aller chercher les connaissances et la formation dont il a besoin, auprès des meilleurs… Ou peut-être bien des pires. Si les débuts du Chevalier Noir sont assez connus, notamment grâce au film de Nolan, Batman Begins, cette période clé dans la vie de Bruce Wayne lui permettant de se construire physiquement et psychologiquement à devenir Batman reste à priori assez peu documenté dans l’univers DC comics. Chip Zdarsky décide donc d’y remédier avec ce one-shot, dense et complet de 300 pages, étoffant l’ensemble du parcours pré Chauve-souris de l’héritier Wayne. Carmine Di Giandomenico amène quant à lui une patte actuelle au tout grâce à son dessin précis et dynamique. Au final, tu obtiens un récit initiatique, qui se laisse lire facilement et qui traite de ma partie favorite des supers héros : celle où ils n’en sont pas, pour se concentrer sur leur côté humain. Ce one-shot pourra satisfaire et les aficionados du Chevalier Noir et ceux qui souhaitent seulement lire une histoire complète sans forcément rentrer plus que ça dans l’univers de Batman.
2023-09-29 07:30:01 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus "Au nom de Catherine". Bonne semaine à toi !
2023-09-26 07:30:03 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui l'autoportrait prend tout son sens, je te parle de : Au nom de Catherine De Mayalen Goust d’après le roman de Julia Billet chez Rue de Sèvres. Dans le premier volume « La Guerre de Catherine » nous rencontrions Rachel, jeune fille passionnée et courageuse qui doit quitter son école et sa famille durant la Seconde Guerre mondiale afin de passer en zone libre et échapper, comme de nombreux enfants juifs, aux rafles des nazis. Pour se faire, Rachel Levi va devenir Catherine Colin. Et pendants les années que vont durer son exil forcé, elle va documenter sa guerre, son quotidien, à travers son appareil photo. Voici le nouveau one-shot qui fait suite au premier, qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu pour se régaler de celui-ci. Nous retrouvons Catherine un an après la fin du premier volume. La guerre est finie, et la jeune femme souhaite devenir photographe. Il y a de quoi, son talent a été remarqué. Mais dans les années 40/50 faire sa place dans un métier aussi indépendant en tant que femme n’est pas chose aisé. Et Catherine va devoir se battre pour faire sa place dans le milieu. Contre l’opinion, mais aussi en affrontant ses propres peurs en allant aux Etats-Unis et en Allemagne pour des reportages. J’avais adoré le premier volume au point de le mettre dans les mains de tous les lecteurs qui franchissaient la porte de la librairie à partir de 10 ans. Dans ce nouveau tome, le personnage principal a grandi. Ses idées aussi. On ne parle plus d’une enfant mais bien d’une femme. Avide de liberté, et qui cherche à faire ses preuves en se confrontant à ses peurs et à la réalité du monde. J’ai tout autant aimé cette BD, mais je la conseillerais un peu plus tard, à partir du collège et pour toute la famille. Graphiquement c’est encore excellent avec une utilisation forte des couleurs. Des aplats de rouge, noir, bleu, orange ou vert, marquent les ambiances avec beaucoup d’efficacité. Allégeant le trait ou le durcissant au besoin. Sur une période aussi chargée en évènements que l’après-guerre, l’autrice à réussi le tour de force d’en aborder un grand nombre de façon très naturel dans son récit, avec une continuité logique dans l’enchainement des actions. Ce qui donne une histoire riche, dynamique et profonde. En somme, un nouvel indispensable.
2023-09-25 07:30:03 +0000 UTC View Post✨ Photos bonus pour "La fille de ses rêves", et toi le rose, tu aimes ?
2023-09-23 07:30:01 +0000 UTC View Post📚 Aujourd'hui on voit la vie en rose avec : La Fille de ses Rêves De Mari Costa chez Jungle Belle, la mascotte du lycée, trouve enfin le courage d’aller faire sa demande à la sublime Gina, pom-pom girl et définitivement, LA fille de ses rêves. Sauf que Gina la rembarre, eh oui, elle vient de se remettre avec Chloé, l’impressionnante star de l’équipe féminine de football. Mais la sournoise beauté lui propose de devenir amies en échange d’un menu service : Chloé a des notes catastrophiques en littérature qui risquent de lui coûter sa place dans l’équipe. Belle pourrait lui donner un coup de main pour rattraper tout ça, puisque c’est elle la meilleure, non ? Cette BD destinée aux ados est dans le plus pure style comédie romantique et répond naturellement à tout ce qu’on pourrait en attendre, et c’est très bien. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire, à découvrir les personnages et l’évolution de leurs sentiments. C’est doux, bien fait, drôle et positif. C’est une histoire où il n’y a pas de perdante, et ça fait du bien. Ce qui est également très agréable, c’est que pour une fois, l’orientation des personnages n’est absolument pas un sujet. Pas de coming out, pas de honte, d’homophobie ou de recherche de soi, juste une histoire d’amour. Mari Costa nous entrainement donc très facilement dans son récit tout en camaïeu de roses avec un dessin simple et dynamique, mais pas cartoon pour autant. Si j’avais quelques réticences il y a quelques années à lire les titres publiés chez les éditions Jungle, je peux maintenant dire que je les surveille de près, surtout pour les romans graphiques. Ils ont là encore, choisi de publier en France un nouveau titre de qualité, en adéquation avec le reste de la collection, et qui trouvera facilement sa place dans la bibliothèque familiale ou encore dans les CDI et les médiathèques.
2023-09-22 07:30:03 +0000 UTC View Post✨ Des photos bonus bien sérieuses pour 'Tête de Chien", mais un joli sourire quand même parce que je suis contente de te retrouver.
2023-09-19 07:30:01 +0000 UTC View Post📚 Ca y est, je suis de retour ! Et je te propose un superbe tome 1 qui a déjà fait couler pas mal d'encre sur les réseaux : Tête de Chien De Vincent Brugeas, Ronan Toulhoat et Yoann Guillo chez Dargaud On ne les présente plus et je les adore, l’équipe de choc Brugeas / Toulhoat frappe encore avec une nouvelle série médiévale, Tête de Chien. Et rien qu’à voir l’engouement des chroniqueurs sur Instagram, on sait qu’une fois de plus, ils ont fait mouche. Jehan et Josselin, deux chevaliers en quête de gloire et de fortune, cheminent ensemble de tournoi en tournoi afin de se faire un nom et de remporter quelques prix. Car s’ils rassemblent à deux, un cheval chacun et leur équipement de base, c’est déjà le bout du monde. Heureusement, l’écuyer de Jehan, un petit gars plus futé que la moyenne qui répond au nom de Paulin, les accompagne et parvient toujours à trouver de quoi améliorer l’ordinaire franchement piteux du trio. Il faut bien l’admettre nos combattants sont bons, et devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu, surtout face au mystérieux et invaincu Chevalier Noirci dont personne ne connaît l’identité. Mais ils sont aussi encore jeunes dans ce jeu de joutes et d’alliances, il leur reste beaucoup à apprendre. Et surtout garder ses secrets devient de plus en plus dur en se mettant sur le devant de la scène. Car sous l’armure de Jehan et son épée adroite se cache en réalité, une femme. Toujours aussi bien raconté, avec la finesse de dessin qui se développe toujours et cette fois accompagné par un excellent coloriste, non vraiment, je n’ai rien à redire sur ce tome 1. Si ce n’est… Où est la suite ?! Oui j’ai mordu comme d’habitude, ils m’ont attrapé au bout de quelques pages et je me suis laissé porter. Le suspense et l’intrigue ne sont peut-être pas à couper le souffle, mais menés très efficacement. Avec quasiment 135 pages pour ce premier volume, la mise en place est belle, les personnages s’étoffent déjà, les intrigues aussi et l’on vit une première aventure, sans être coupé en plein milieu par un cliffhanger. Non vraiment, cette nouvelle série est à découvrir et à savourer sans modération.
2023-09-18 07:30:01 +0000 UTC View Post